Fin 2011, la France a décidé de porter sa production d'électricité à partir de la combustion du bois à 430 MW d'ici 2020, alors que 200 MW étaient prévus à l'origine.
La biomasse représenterait alors plus du tiers des 23 % d'énergies renouvelables.
Pourtant, les arguments avancés sont démentis par les scientifiques.
Les deux arguments avancés sont que :
- cela n'utiliserait que 60% du renouvellement (81 millions de m3 / an) des abondantes forêts françaises, qui couvrent 30 % du territoire national
- le processus présente l'avantage d'un « bilan carbone neutre ».
Cette affirmation (très répandue) de carbo-neutralité de la combustion du bois est contredite par plusieurs études récentes.
Et la quantité de biomasse nécessaire serait un prélèvement insoutenable et nocif pour nos forêts.