Les zones artificialisées (bâtiments, routes, parkings,...) représentait environ un dixième du territoire français en 2012.
Une augmentation de 10% par rapport à 2006 et de 30% par rapport à 1993... alors que, dans les mêmes intervalles, la population n'augmentait que de 5% et 10% environ.
En 2012, les zones artificialisées couvrent un peu moins de 50 000 km2 (soit 9,1 % du territoire français), ainsi réparties :
18 % de sols bâtis (maisons, immeubles...)
48 % de sols revêtus ou stabilisés (routes, parkings...)
34 % d'autres espaces artificialisés (jardins, chantiers...)
Entre 2006 et 2012, les espaces artificialisés se sont étendus d'environ 4 050 km2 (~ + 10%) aux dépens de terres agricoles (52 %) et de milieux semi-naturels.
Or, l'artificialisation des sols engendre :
- une perte de ressources naturelles et agricoles
- une imperméabilisation des sols, généralement irréversibles.
- une fragmentation et d'un cloisonnement des milieux naturels, défavorables à de nombreuses espèces
- une augmentation des déplacements (et donc des émissions de polluants et gaz à effet de serre).
Source : INSEE ( d'après des chiffres : ministère chargé de l'Agriculture (SSP), enquête TerUti-Lucas, série révisée, juin 2013 - Insee, recensement de population)