Des dizaines de produits phytosanitaires agricoles ou domestiques restent autorisés par la Direction générale de l'alimentation (DGAL), sous tutelle du ministère de l'agriculture, sans tenir compte des alertes de l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail).
En menaçant de déposer plainte pour "mise en danger de la vie d'autrui" fin avril 2013, l'association Générations Futures a obtenu qu'un audit soit lancé.
Car la DGAL, dirigée par Patrick Dehaumont, semble effectivement très lente à modifier ses autorisations de mise sur le marché des insecticides, herbicides ou autres fongicides...
Le ministre de l'agriculture teste donc le fonctionnement de ses dispositifs, fort bien : c'était même le minimum minimorum au vu des "lenteurs", mais à quand une prise de décision plus réactive et transparente ?